Ô, ma muse...

Et c’est ainsi que tout a commencé…

Ô ma Muse !

Ô ma Muse fidèle, soudain tu te piques
A faire naître dans mon cœur cette drôle de musique
Des mots qui se cognent tout au bout de ma plume,
Sur le rythme du beau ou bien de l’amertume.

Ô ma Muse taquine, en moi tu t’insères
Dans le fond de mon cœur, dans toutes mes artères,
Tu retournes mon sang et d’un coup les mots filent
Sur de belles pages blanches à l’encre indélébile.


Ô ma Muse frissonnante, tu nais de l’émotion,
D’un regard, d’une voix, d’un geste, d’une impression.
Tu mets en harmonie tous les mots de mon cœur
En les faisant danser sur du papier couleur.

Ô ma Muse vagabonde, tu m’entraînes souvent
Sur les chemins des mots, images des sentiments,
Je m’amuse à relier les lettres de la vie
Pour imprimer mon cœur sur du papier verni.

Ô ma Muse muette, tu me prives de mots,
Mon encre est ta sève irriguant tes rameaux,
Pieuvre végétale dans tes bras tu me serres
Et autour de mon corps tu deviens muse-lierre.